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Passage de la frontière

  • Photo du rédacteur: Yannick Lauroua
    Yannick Lauroua
  • 4 mai 2017
  • 2 min de lecture

Nous voici dans un nouveau pays, la Bolivie. Et pour y arriver c’est un peu sport, il ne suffit pas de prendre un bus comme au Chili ou en Argentine qui traverse librement la frontière. Tout d’abord, nous sommes partis de Salta (Argentine) hier matin et avions prévu de passer la frontière dans l’après-midi, afin d’arriver à Tupiza (Bolivie) en début de soirée. Manque de chance, le bus a crevé sur la route, nous avons donc perdu deux bonnes heures à attendre un bus de remplacement et sommes arrivés à La Quiaca, à la limite de la Bolivie, dans la soirée. On a préféré dormir dans une auberge de jeunesse dans ce village et traverser le pont pour Villazon (Bolivie) le lendemain. Et vous l’avez compris, la frontière se franchit à pied. Après tamponnage de passeport coté argentin puis coté bolivien, on a tracé direct vers le terminal de bus. Le premier bus à rejoindre la ville de Tupiza ne partait qu’à 14h00, on s’est alors rabattu sur les mini-vans qui décollaient une fois rempli. Un peu serrés au milieu des locaux et de leurs bagages mais nous n’avions que 1h15 de trajet.

En première impression, la Bolivie nous rappelle un peu l’Inde et le Népal, des boutiques de bazar dans les rues, du monde et il y a même des tuk-tuk ! Par contre, les boliviens sont bien différents : le teint mate, la figure un peu ronde, les yeux en amande et les cheveux bien noirs. La mode vestimentaire des femmes est assez particulière et ne s’arrête pas qu’aux grand-mères : des jupons sous les jupes de couleurs, de grandes chaussettes en laine dans les sandales, un châle sur les épaules, un chapeau cloche couvrant les cheveux longs nattés, et un grand bout de tissu dans le dos ultra-coloré, pour porter tout un tas de choses (nourriture, bébé, vêtements).

 
 
 

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