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La Guajira : vent, kitesurf et Caraïbes

  • Photo du rédacteur: Yannick Lauroua
    Yannick Lauroua
  • 31 juil. 2017
  • 2 min de lecture

Après Carthagène, nous avons continué jusqu’à Santa Marta, où la chaleur et l’humidité se font bien ressentir. Voici la côte Caraïbes de la Colombie. Nous avons profité des petites plages de Taganga, et du parc Tayrona, un peu plus au Nord de Santa Marta. Ce parc est le mélange d’une jungle épaisse, véritable foutoir de lianes et d’arbres cherchant la lumière, et de plages paradisiaques au sable blanc et cocotiers ! Bien sûr, un parc très prisé des touristes mais aussi des colombiens venus profiter de ces belles plages le temps d’une journée. On a voulu tester le retour à Santa Marta par la mer…pas franchement notre meilleure idée du voyage. On pensait qu’on pourrait voir la côte Caraïbes du parc tranquillement installés dans le bateau, sans vagues, mais l’océan Atlantique n’était pas de cet avis. Le petit bateau d’une vingtaine de passagers se faisait un peu secouer et les creux de 4 ou 5 mètres étaient assez impressionnant. Disons le carrément, pour ma part j’ai flippé tandis que Yannick rigolait en voyant ma tête !

Puis nous avons quitté la région de Santa Marta pour le désert de la Guajira, territoire de la communauté indigène Wayuu. En quelques centaines de kilomètres, le paysage est passé de forêts luxuriantes et humides à une étendue de sable sans fin, aux petits buissons et cactus retenant les sacs plastiques volant au vent. Nous avions l’impression d’être sur un autre continent. Ce paysage aride, les petites maisons en bois et les enfants tendant la main pour quelques pesos nous rappelait l’Afrique. Les tenues des femmes Wayuu avaient des airs de boubous africains, la tête couverte pour se protéger du soleil et le visage peint en noir. Et le caractère des habitants reflète un peu le climat de la région : sec et aride. L’amabilité et le service ne sont vraiment pas chose commune par ici, alors en tant que « gringo », on fait avec !

C’est ici, à Cabo de la Vela, à la frontière avec le Venezuela, que nous avons passé trois jours à faire du kitesurf. Sur cette péninsule, il fait soleil toute l’année, la pluie ne tombe que tous les 3 ou 4 ans, et le vent souffle en continu. Bref, il fait très chaud, on mange du sable toute la journée et on navigue de 10h00 jusqu’au coucher du soleil ! Et au royaume du kitesurf, les colombiens sont les rois. Sur la planche dès l’âge de 8 ans, les petits nous donnent des leçons de sauts et les plus grands nous impressionnent tout simplement, ça à l’air tellement facile en les regardant. Dès lors qu’on sort l’appareil photo, les colombiens se déchaînent et nous offrent de jolies figures juste au-dessus de nos têtes, le sourire aux lèvres. Les plus jeunes regardent leurs copains depuis un bateau sur la plage, c’est aussi l’heure des batailles de boules de sable et des éclats de rires !

A Cabo de la Vela, le temps semblait s’être arrêté…

 
 
 

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