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La Paz, la paix?!

  • Photo du rédacteur: Yannick Lauroua
    Yannick Lauroua
  • 26 mai 2017
  • 2 min de lecture

Depuis quelques jours, nous avons posé nos sacs à dos à La Paz, capitale de la Bolivie. Perchée entre 3200 et 4000 mètres d’altitude, cette immense ville se développe au creux d’une vallée et à flan de montagnes. La ville basse concentre la vie touristique et plutôt les quartiers riches, tandis que El Alto, la partie haute de La Paz, rassemble les quartiers pauvres. Autrement dit, il faut monter pour aller dans les bas quartiers.

Lors de notre arrivée dans la capitale par El Alto, nous avons rejoins le centre ville par un des téléphériques qui traversent la ville. Grande surprise quand nous avons découvert cette urbanisation atypique d’une capitale, des immeubles et maisons construits sur le moment, pas vraiment finis (fers en attente, parement extérieur inexistant) et qui donne un ensemble assez chaotique mais cohérent. Et puisque les bâtiments ne sont pas terminés, la couleur rouge de la brique est prédominante, ce qui rend l’ensemble encore plus spécial et difficile à distinguer.

Dans le centre semble se concentrer toute l’animation du pays : voitures, bus, mini-vans, piétons, klaxons, pollution, cuisiniers ambulants, boutiques d’artisanats, marchés en tout genre... En se perdant dans les petites rues, nous sommes tombés sur des boutiques vraiment très étranges : le marché des sorcières ! A l’intérieur, on y trouve des bébés lamas mort-nés séchés, des poudres magiques pour tomber amoureux ou réussir ses examens, des tas de babioles à faire brûler dans une table rituelle pour avoir un fils, une fille, construire sa maison,... Bref, tout est sujet à croyance et superstition. Puis, en continuant notre visite, on est arrivé sur la Plaza Murillo, point d’origine des distances du pays (le KM 0). C’est la place principale de La Paz, ici sont regroupés les grands bâtiments de la vie politique de la Bolivie : le palais présidentiel et le parlement. Et chose étrange, sur la façade du parlement, l’horloge indique l’heure à l’envers ! L’origine étant que dans l’hémisphère sud, l’ombre du cadran solaire est inversée, il est donc logique que les chiffres de l’horloge le soient aussi.

Le midi, nous sommes allés manger plusieurs fois dans l’immense Mercado Lanza, qui ressemble plus à un grand parking aérien qu’à un marché. On a juste à choisir, parmi la ribambelle de petites cuisines, dans laquelle on mange, et surtout dans laquelle il y a de la place (environ 8 à 10 m² !). Et pour seulement 10 bolivianos (soit 1 ,50 euros) on déjeune une soupe et un plat bien copieux : milanesa, saice, biste, cela dépend des jours. Dans ce marché, on y trouve aussi des fleuristes, des vendeurs de fruits et légumes, des bouchers, des poissonniers, des bars à jus, des vendeurs de produits de beauté, de pâtisseries, de jouets pour enfants, de peluches,… bref il y a de tout ! Et La Paz, c’est un peu pareil.

 
 
 

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