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Les ruines de la vallée sacrée

  • Photo du rédacteur: Yannick Lauroua
    Yannick Lauroua
  • 8 juin 2017
  • 3 min de lecture

La vallée sacrée est la région autour de Cusco où les incas se sont installés et ont prospéré jusqu’en 1534, date de l’invasion espagnole. Ce peuple a construit de nombreuses cités et terrassements à flans de montagnes, laissés en ruines après les espagnols et aujourd’hui classés sites archéologiques. Pendant nos deux jours d’excursion, on a remarqué des murs incas un peu partout dans le paysage, mais ce ne sont que les grandes ruines que l’on a visité.

Nous avons commencé notre découverte de la vallée sacrée par le site de Chinchero. Quelques ruines de maisons et surtout de grandes terrasses, au tracé très régulier, des murs aux coins saillants et des pierres parfaitement taillées et imbriquées les unes avec les autres. Une fois que l’on connait les particularités des murs incas, il est impossible de les confondre avec des murs des époques suivantes.

On a continué notre route vers le site archéologique de Moray, un peu différent puisqu’il s’agissait uniquement de terrasses agricoles organisées dans des cirques naturels. Ceci dans le but de créer des microclimats (chaud en bas et frais dans les hauteurs) pour cultiver plusieurs types de fruits et légumes. Pas bêtes les incas ! Il y avait trois cirques composés de terrasses, l’ensemble était vraiment beau et graphique, et toujours tracé à la perfection. Non loin de ce site se trouvaient les « salineras », un peu moins de 4000 marais salants datant d’avant les incas et encore utilisés aujourd’hui, sur le flan d’un canyon. Le paysage était saisissant tant par le nombre de marais que par les couleurs : un camaïeu d’ocre contrastant avec le blanc du sel sur les parois des bassins. Nous avons longé ces marais salants pour rejoindre le village suivant, croisant au passage quelques péruviens travaillant dans les bassins.

Arrivés à Ollantaytambo, le village fêtait « el Señor Choquekillka », trois jours de danses folkloriques et défilés à travers les rues du village. Nous étions littéralement plongés dans cet univers de fête religieuse, groupes de danseurs en costumes traditionnels accompagnés de fanfares offrant des shows sur la Plaza de Armas, au centre d’Ollantaytambo. Les costumes étaient brillants, pleins de dorures avec des dessins incas, on y retrouvait aussi les couleurs arc-en-ciel du drapeau andin. Enfants et adultes s’en donnaient à cœur joie pour notre plus grand plaisir ! Le lendemain, nous avons visité la forteresse dominant le village. Le site était grand, construit sur tout un versant de montagne. Encore un ensemble de terrasses, un temple du soleil et quelques habitations dans les hauteurs tandis qu’en bas, une série de fontaines alimentant des bains cérémoniels, avec de jolies pierres sculptées. Sur la montagne en face, il y avait d’autres ruines, bien moins conservées et plutôt difficiles d’accès, le chemin était très escarpé. Ces forteresses nous ont un peu fait penser aux châteaux cathares perchés sur leur colline rocheuse.

Pour terminer notre tour de cette vallée sacrée, nous nous sommes promenés à travers le site de Pisaq, véritable citadelle surplombant le village du même nom. Des ruines et terrassements encore plus impressionnant que les précédents : plusieurs ensembles d’habitations construits en haut des collines et des terrasses agricoles qui se développent sur plusieurs versants de montagnes. Au centre du site se trouve le temple du soleil et de la lune, une des ruines les mieux conservées de la citadelle. Les derniers rayons du soleil se sont posés sur ce temple nous permettant d’admirer jusqu’au bout la perfection de l’architecture inca.

 
 
 

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